témoin du 19ème
Johan August Strindberg est né en 1849 à Stockholm et est également mort dans la capitale suédoise, en 1912. Mais entre temps, cet écrivain et dramaturge a visité l’Europe, notamment la France.
Il fait partie des auteurs suédois les plus reconnus, pour ses œuvres naturalistes et expressionnistes. Dont
Strindberg est admiré par la classe ouvrière. Tenté lui-même par le socialisme et l’anarchisme, il est très populaire dans les pays de l’ex-Union soviétique encore aujourd’hui.
Dans les années 1880, il découvre les idées de Nietzsche et devient son ami. Ils entretiendront une longue correspondance. Mais Nietzsche tombera dans la folie et Strindberg s’éloignera alors de sa pensée, pour se tourner vers le mysticisme qu’il considère comme la synthèse des sciences et des arts.
L’auteur a un rapport compliqué aux femmes, ses épouses en particulier. Il est donc souvent considéré comme misogyne par ses contemporains ou par les lecteurs d’aujourd’hui. Mais beaucoup y voient aussi une intéressante description de l’hypocrisie des attentes de sa société, sur les comportements sexuels et la moralité, et sur les rôles traditionnels attribués à chaque sexe, qu’il qualifie d’injustes. Il décrit le mariage et la famille sous tension, ou les débats sur la prostitution, alors que la Suède s’industrialise et s’urbanise rapidement.
Parmi les œuvres qui l’ont rendu célèbre, on peut citer :
Plusieurs de ses pièces de théâtre ont été mises en scène par le cinéaste Ingmar Bergman, qui disait aussi s’être beaucoup inspiré du travail de Strindberg pour l’écriture de ses propres scénarios.