4o anillo de SANTA-CRUZ

Une balade sur le 4ème anneau (le premier est le plus au centre) fait marcher l’industrie du klaxon.
Et contrairement aux Paceños, qui doivent se concentrer avant tout sur la conduite, sur le plat les Cruceños ont le temps de réfléchir à des innovations salutaires, telles que l’avertisseur-sifflant.

Ce n’est donc pas pour le plaisir que l’on marche le long du cuarto anillo, mais pour éviter de prendre les taxis, voleurs, menteurs, #* S*¤ #¤§§z° plus qu’ailleurs.
Et pour la science. Quand elle nous tient ! Car le 4ème anneau de Santa-Cruz-de-la-Sierra c’est un peu le ring berlinois : on voit presque toute la ville défiler.

La Bolivie en petit : footballeurs du dimanche, travailleurs de la semaine, ibis blancs et départs de rues colorées. Pour aller vers le centre, plus historique moins contrasté.

Une nature rigolote et des habitants qui ne rigolent pas.

Comme à La Paz on fait paître les moutons au bord de la grand-route, ici ce sont les vaches et les chevaux.

Les campagnes partout.

Et toujours cette conception bien particulière du respect de la terre-mère....

À force de marcher, on finit au mall, cet immense centre commercial, qui attire au rez-de-chaussée les riches clients, au dernier étage les nounous de l’après-midi en quête de hamburgers et de dessins-animés, et tout autour les vendeurs de rue : pop-corn, bonbons, tickets de loto et sodas....

Déjà, commencent à fleurir les hauts immeubles piscine-sur-le-toit.

Mais pour finir le tour, il y a le río Piraí, fleuve dans lequel on lave sa voiture, quand on en a une, et de l’autre côté duquel on s’installe, quand on ne veut pas se mélanger.
Urubó : le nouveau quartier plus-que-chic périphérique, bien caché par de longs murs, de hauts barbelés et de zélés gardiens. À La Paz, ils forment des îlots entourés de la vraie ville, mais ici ils se succèdent sur des kilomètres. On peut y passer sa vie : restaurants, banques, magasins en tous genres, rien ne manque.

Sauf la liberté de se promener.

Tout ça pour prouver que la science, même molle, fait siffler les Cruceños.