PÉROU : Ayacucho

Cocoonée à 2750 mètres d’altitude, dans la Cordillère des Andes occidentale (parallèle à notre Cordillère royale bolivienne). Ayacucho (en quechua « ville du sang ») a donné son nom à la région qui l’entoure. Ici, toutes les classes sociales parlent Quechua, quand cette langue reste surtout utilisée par les populations pauvres et isolées, dans le reste du pays.

Dans les années 1980, la ville était le centre du groupe maoïste terroriste Sendero luminoso (Sentier lumineux). Mais depuis une vingtaine d’années, l’organisation s’est effondrée.
Alors quand on se balade à Ayacucho de nos jours, on savoure le calme des lieux et la tranquillité des gens....

La région est peuplée de petites touffes de tourbe jaune et de figuiers de barbarie. Le climat est sec et chaud, mais le soleil et l’air sont moins méchants qu’ailleurs sur l’altiplano. Une pause bien agréable au milieu du Pérou.

De belles rues coloniales, avec ou sans arcades, des marchés authentiques, des habitants qui flânent, de jour et de nuit, des moto-taxis (tuk-tuks locaux) qui serpentent. Et 37 églises ! (qu’on renonce à compter.) Une culture des retables, qui s’immisce partout.